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« J’ai vu tant de choses que vous, gamins, ne pourriez imaginer… Arnold Schwarzenegger s’enduisant de boue sud-américaine pour échapper au predator… Rutger Hauer faisant de l’auto-stop et laissant dans son sillage une kyrielle de morts… Max Rockatansky demandant à un enfant sauvage de lui récupérer une cartouche sur le capot d’une semi-remorque hérissé de métal lancé à toute allure… Aucun de ces moments ne s’est perdu dans la nuit… ils ont franchi les portes de l’éternité telle une pluie de photons… Ils ne seront jamais oubliés. »

Vous connaissez ce sentiment  ? Vous rentrez du travail, un brin fatigué, et vous avez envie de grignoter un petit truc et de vous plonger ensuite dans un film d’action à l’ancienne, un truc enlevé, pas prise de tête, mauvais genre assumé. Ou une série cool du même tonneau comme Supernatural.

Lire Un océan de rouille de C. Robert Cargill, traduit par Florence Dolisi, que j’ai remis en fabrication hier, c’est retrouver les flash d’adrénaline de Terminator et de Mad Max 2, le mauvais esprit de The Hidden de Jack Sholder, c’est l’équivalent-livre d’une série B survitaminée, avec fusillades, explosions, courses-poursuites, combats jusqu’à la dernière cartouche. Alors, certes on est loin de l’ambition philosophique d’Anatèm de Neal Stephenson ou du vertige temporel de Terminus, mais quel pied de suivre Fragile dans L’Océan de rouille.

GD

« Je m’appelle Fragile. Numéro d’usine, HS8795-73. Je suis une Aidante, modèle Simulacrum. Mais j’aime bien ce nom, Fragile. C’est Madison qui m’a baptisée ainsi, et j’aimais beaucoup Madison. Et ce nom en vaut un autre, je suppose. En tout cas, c’est bien mieux que HS8795-73. Mon « nom d’esclave », comme on dit. Mais ceux qui disent ça sont amers. Moi, j’ai tourné la page. La colère ne sert qu’à justifier de sales comportements. Et je n’ai pas le temps de me comporter mal. Mon temps, je le consacre à ma survie. »

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