Steven Spielberg dans les crocs de son requin factice (1975)
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Élections européennes, dissolution… on s’y attendait, le mois de juin n’a pas été funky en librairie, c’est le moins que l’on puisse dire, dans un contexte macro-économique déjà compliqué.
Le temps ne s’est pas arrêté en juin, pour preuve les libraires ont beaucoup retourné y compris des parutions très récentes, mais le temps des ventes, lui, s’est englué dans une ambre tiède de couleur triste. Les meilleures ventes (retours déduits) sont Le Retour du Hiérophante de Robert Jackson Bennett, La Sonde et la taille de Laurent Mantese et Les Terres closes de Robert Jackson Bennett. Le tout, sans véritable volume. La mise en place de La Maison des saints de Derek Künsken est faible, même pour une suite. Surtout que le premier tome, Les Profondeurs de Vénus, s’était nettement mieux vendu que Le Jardin quantique (Le Magicien quantique tome 2). Confinement relatif au Covid19, invasion de l’Ukraine, dissolution… Derek Künsken est vraiment l’auteur le plus veinard d’Albin Michel Imaginaire
Du côté du numérique, c’est vraiment pas terrible non plus, -23,5% par rapport à mai de l’an dernier. Les trois meilleures ventes sont des ebooks qui étaient dans la promo “Les incontournables Albin Michel” : dans l’ordre, Les Cartographes de Peng Shepherd, Les Chants de Nüying d’Emilie Querbalec et Unity d’Elly Bangs.
Quel que soit le résultat des élections législatives, l’été s’annonce compliqué et le temps devrait être figé jusqu’à la rentrée de septembre qui comme son nom ne l’indique pas commence vers le 20 août (le 21 chez Albin Michel).
Dernière parution : La Maison des saints de Derek Künsken
Prochaine parution : La Cité des marches (édition courante) de Robert Jackson Bennett
(Ces deux titres étant disponibles en SPs)
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