(Vous connaissez la musique…)
Les éditions Albin Michel ont acquis pour leur département éditorial Albin Michel Imaginaire les droits de traduction en langue française du premier roman de Derek Künsken, The Quantum Magician.
(Un peu de storytelling)
L’été dernier, pour mon plaisir mais aussi pour me tenir un peu au courant, j’ai lu le Year’s best SF du regretté Gardner Dozois (et un autre, pour faire bonne mesure). Et j’ai trouvé dans ce fort volume tout un tas de nouvelles enthousiasmantes (dont une que vous pourrez très bientôt lire dans Bifrost). Et parmi elles, « Flight from the ages » de Derek Künsken. (Alors que j’essayais de rapiécer mes neurones, ce qui n’est pas un mécanisme conscient), je pense que ma première réaction fut un truc du genre : « mais c’est quoi ce truc ? » « mais c’est qui ce mec ? » et « il sort d’où celui-là ? ». Du Canada… j’aurais dû m’en douter. Quelques mois plus tard, quand j’ai vu le nom de l’auteur apparaître (comme par magie) dans le catalogue d’un agent avec qui j’ai l’habitude de travailler depuis, pff !, vingt ans, ni une ni deux j’ai demandé à lire son premier roman.
(Mais de quoi ça parle ?!)
Belissaire est un homme quantique. Ses pairs ont été créés pour pousser les capacités cognitives de l’humain à un niveau extrême. En fugue quantique, Belissaire est capable de transformer la probabilité en réalité. Toujours sur le fil, de par sa nature-même, il a trouvé un équilibre précaire en tant qu’escroc. Et quand un client lui offre une richesse sans borne pour déplacer une flotte de vaisseaux de guerre à travers un trou de ver ennemi, Bélissaire accepte la mission et se met en quête d’un équipage post-humain. Réussiront-ils leur mission au risque de déclencher une guerre interstellaire ?
Derek Künsken est l’étoile montante de la science-fiction canadienne. Ses nouvelles fort remarquées ont été reprises dans les anthologies des meilleurs textes de l’année, traduites notamment en chinois. Le magicien quantique, son premier roman, a été comparé à Ocean’s Eleven pour l’aventure et l’humour, mais aussi aux romans de Greg Egan, Peter Watts, pour le vertige de ses idées. Il plaira à tous les fans de space opera débridé.
(En très résumé 🙂
« Du Peter Watts sous gaz hilarant. »
ou
« Ocean’s Eleven réécrit par Greg Egan. »
(Comment ça, ça ne vous fait pas rêver ?!)
L’auteur a un site :
Et ça c’est la couverture chinoise. Pour le plaisir des yeux.
Il y a des associations de mots qui ont un fort pouvoir attractif : magicien + quantique ça en fait partie.
Et puis du « Peter Watts sous gaz hilarant », ça demande à être testé.
Le programme à venir s’étoffe de bien belle façon.
Voici un titre qui me tente diablement !
En l’attendant, comme souvent avec Manchu, une petite Image du Jour… sir la Yozone : http://www.yozone.fr/spip.php?article23530
Amicalement
Fabrice Leduc
Ce livre, son monde, cet imaginaire débridé, un lexique fou, une expérience incroyable. J’ai eu un plaisir exquis à déguster ce petit chef d’oeuvres. Je n’en reviens toujours pas.