La vie d’un lancement de cinq titres (sur deux mois, octobre novembre 2018) de 500, 600 et 700 pages (sauf Les étoiles sont légion qui bénéficiera d’une pagination plus raisonnable : dans les 400 pages me semble-t-il – mais, par Crom !, où sont passés les livres de 256 pages de mon enfance ?) est loin d’être un fleuve tranquille. Quand on met un fabrication un titre, exemple Anatèm T2 hier (933 000 signes de prose Stephensonienne qui compte double, pour le moins, ce n’est pas le traducteur qui me contredira – sans oublier les schémas, y’a plein de schémas à la fin !), on récupère le même jour la préparation de copie d’un autre : Mage de bataille T1 (850 000 signes de chevaliers, de dragons et de le boules de feu). Et le même jour on navigue entre le marketing et Anna (en charges des 4e) pour finaliser les 4e de couverture du lancement, en entendant des trucs du genre : « là, on comprend pas trop qui invoque les dragons » (ok, je vais voir ça), « bon, à la mort de son père, elle hérite de la maison de sa mère, qui s’est suicidée trente ans plus tôt, tu crois pas que c’est un peu compliqué pour une 4e ? » (ok, je vais voir ça), « elle ne fait pas assez peur ta 4e, il faut se mettre dans une logique kingienne de terreur qui monte ; c’est très bien cette ville qui n’existe sur aucune carte, c’est très bien aussi ces habitants étranges qui semblent toujours vivre dans les années cinquante, mais où intervient la peur là-dedans ? » (ok, je vais voir ça).

Donc la phase 1 est terminée, tous les titres du lancement ont été mis en fabrication. Les quatrièmes sont bouclées (jusqu’à ce qu’une puissance supérieure… on verra bien). Ouf !

Pour Anatèm T1 on approche du BAT (bon à tirer). Pour Mage de bataille, tout roule, on devrait être en BAT début juillet. Quand au monstre American Elsewhere se sera un peu plus tard.

La traduction de Gilles Goullet (sur Les étoiles sont Légion) a été analysée comme « si propre » que zou ça part direct en compo, sans préparation de copie. Toujours ça de gagné sur le planning, serré comme un café à Sienne…

Sur ce : j’y retourne. Les dragons noirs m’attendent de pied ferme.

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