Son illustration pour Les étoiles sont Légion de Kameron Hurley.
Comme d’habitude, cette publication déchaîne les passions ça et là et relance l’éternel débat sur les couvertures des livres d’imaginaire en général et de science-fiction en particulier. Ce débat (qu’on pourrait schématiser ainsi : « partisans de la sobriété / quête de la respectabilité littéraire » contre « je veux des vaisseaux spatiaux, j’assume l’héritage pulps, voire je je revendique ») est par essence sans fin. Et il y a longtemps que j’ai choisi mon camps.
GD
Moi aussi j’ai choisi mon « camp » et c’est celui qu’a fait AMI. Cela dit j’apprécie tout autant certaines couvertures plus conceptuelles.
Mais d’une certaine manière ou plutôt pour certains d’entre nous, les couvertures figuratives invitent, avant même qu’on en lise les premières pages du roman qu’elles illustrent, à y voyager. Et lorsqu’on les trouve à son goût, c’est une sensation très agréable.
Je remarque d’ailleurs que si les artistes desdits couvertures, jusqu’alors présentées, sont différents, quelque chose dans les tons utilisés leur donne une unité « spectographique », si j’ose dire.
idem bien entendu pour le dégradé de points (dont j’ai lu quelque part, qu’il dégradait les couvertures (sic)), d’ailleurs du plus bel effet.
Sinon, ce n’est pas Manchu qui va interrompre les beaux voyages proposés jusqu’à maintenant !
Je ne sais pas si elle a « déchaîné les passions » sur mon article, mais elle est fort réussie, sans doute aussi dans la définition qu’on se fait de ce type d’illustration ou le camp qu’on a choisi. Personnellement j’aime une illustration qui s’inscrive dans le corps du roman, de la nouvelle, qui soit un écho de la création littéraire. J’ai montré cette illustration de Manchu à un ami éditeur… il aimerait bien l’avoir aussi dans son camp !!!
Bravo à l’illustrateur et impatient de découvrir ce roman.
Amicalement
FL
C’est
la faute à Benallama faute, je voulais mettre un autre lien, mais je me suis aperçu que ce n’était pas l’illustration de Manchu qui était « remise en question », mais la trame tournante.Bon de toute façon, c’est comme d’habitude, ceux qui n’aiment pas le travail de Manchu le dénigrent et ceux qui l’aiment l’encensent.
J’ai grandi avec les couvertures de Caza et Chris Foss, je suis probablement irrécupérable.
Ah ! mais ce lien m’allait bien^^^ N’hésite pas à récidiver !!!
C’est l’époque qui veut cela : j’aime/j’aime pas…
Caza, Chris Foss, je crois que j’ai grandi avec les mêmes !
J’ai envie de dire que je fais partie d’un troisième camp… J’aimerais que pour chaque livre le lecteur puisse avoir le choix entre deux couvertures. La couverture typée imaginaire, avec force vaisseaux spatiaux et autres créatures… Et la couverture sobre qui permettrait d’offrir le livre au grand-père qui-ne-lit-pas-de-SF-car-c’est-pour-les-gosses. Mais c’est un fantasme de lecteur qui aime offrir des livres… Un fantasme que j’assume tout en me doutant que les difficultés pour l’éditeur seraient peut-être insurmontables.
Un genre de punition en somme.
Offrir un livre de SF à quelqu’un qui ne veut pas en lire.
Pas de vaisseaux sur la couverture, ni de créatures imaginaires ; mais alors il faudra aussi rayer toutes allusions à ses mêmes vaisseaux et autres créatures extraterrestres qui pourraient apparaître dans l’histoire elle-même, non ?!
Pas facile le boulot d’éditeur.
ça a existé à une époque, chez Ailleurs et Demain par exemple. J’ai un exemplaire de L’éveil d’Endymion de Dan Simmons avec une jaquette très marquée imaginaire qui recouvre une couverture plutôt sobre.
Moi, monsieur, je veux des vaisseaux spatiaux sur mes couvertures s’il vous plait.