« Le soir, je m’installais avec mon ordinateur aux cafés de la Porte de Champerret, présent et absent à l’agitation continue des lieux, aux cris des livreurs et aux bavardages fatigués des prostituées venues prendre une pause entre deux séances de piétinement. Je laissais mon esprit naviguer dans une sorte de vaste poème, une scansion primitive et maniérée à la fois, dont chaque épisode dirait tout à la fois l’univers comme il est et le cosmos comme il faudrait qu’il soit. »