L’auteur

Ancien élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégé de philosophie et titulaire d’un MBA du Collège des ingénieurs, Romain Lucazeau a enseigné à l’université Paris-IV Sorbonne et à Sciences-Po Paris avant de devenir consultant auprès d’institutions publiques françaises et internationales.

Son premier roman Latium (Denoël 2016) a reçu le prix Futuriales, le Grand Prix de l’imaginaire et a connu un succès considérable. Il est en cours de traduction en russe et en chinois.

Le Pitch (en moins de dix mots)

Un conte philosophique vertigineux sur l’impermanence des civilisations.

L’histoire (en moins de 1000 signes)

Au sommet d’une montagne vit une petite fille nommée Astrée, avec pour seule compagnie de vieilles machines silencieuses. Un après-midi, elle est dérangée par l’apparition inopinée d’un faune, en quête de gloire et de savoir. Mais sous son apparence d’enfant, Astrée est en réalité une très ancienne créature, dernière représentante d’un peuple disparu, aux pouvoirs considérables.

Le faune veut appréhender le destin qui attend sa race primitive. Astrée, pour sa part, est consumée d’un mortel ennui, face à un cosmos que sa science a privé de toute profondeur et de toute poésie. 

A la nuit tombée, tous deux entreprennent un voyage intersidéral, du système solaire jusqu’au trou noir central de la Voie Lactée, et plus loin encore, à la rencontre de civilisations et de formes de vies inimaginables. 

Conte spéculatif, La Nuit du Faune convoque avec poésie les théories cosmologiques les plus échevelées, et renoue avec la tradition du Micromegas de Voltaire ou des Voyages de Cyrano. Un classique instantané.

Ce qu’en pense l’éditeur :

Il faut imaginer la scène…

Entre deux confinements, j’invite Romain Lucazeau à déjeuner près de mon bureau, car il aurait un manuscrit de science-fiction à me remettre. Après Latium, je me demande bien ce qu’il a pu écrire.

« Bon, t’imagines un maximonstre…

Un maximonstre ?

Oui un faune, une grosse créature poilue avec une lance. Il s’est engagé dans un immense périple, une véritable épopée pour trouver la vérité au sommet d’une montagne, sur laquelle se trouve un dôme, et là il rencontre Astrée, une petite fille, mais ce n’est pas vraiment une petite fille… »

Consterné à l’idée que je suis en face d’un roman jeunesse qui n’aura pas sa place en Albin Michel Imaginaire, j’ouvre le manuscrit (très bien relié) qui lui s’ouvre sur une citation de Michel Houellebecq…

« … puis ils partent vers les étoiles et commencent à rencontrer, observer des civilisations basées sur le carbone, le silicium, puis…

C’est un roman jeunesse ?

Pas du tout. C’est même plutôt brutal… enfin, tu verras. »

Bon, entre deux considérations sur l’approvisionnement en masques, la pensée politique d’Alain Damasio et la Red Team, nous essayons de définir à peu près ce qu’est La Nuit du faune et nous arrivons à la conclusion que ça pourrait être une version 2.0 du Magicien d’Oz écrit par Greg Egan en mode « imaginons ensemble à quoi ressemblera l’univers dans quelques milliards d’années » (d’ailleurs, on n’en sort pas de Greg Egan, comme référence, dès qu’on parle de la pointe de la pointe de la science-fiction contemporaine). Mais à dire vrai, la référence à Greg Egan est archi-trompeuse, celle à Stephen Baxter serait à peine plus appropriée. Avec Arthur C. Clarke on s’approche peut-être davantage, car La Nuit du faune se veut avant tout ludique et extrêmement accessible.

Quelques semaines plus tard (oui, je sais, j’ai honte…), j’ai lu La Nuit du faune, et « Wahou » je n’arrête plus d’y penser ; un peu comme quand j’avais fini quelques années auparavant ma lecture de Gnomon de Nick Harkaway ou dix ans plus tôt celle d’Anatèm de Neal Stephenson.

Je lis de la science-fiction pour le vertige qu’elle provoque en moi et pour résumer, La Nuit du faune est ma meilleure lecture de 2020. Point.

La couverture (très important, ça, la couverture)

Dès le déjeuner, je sentais que ça ne serait pas pour Manchu qui avait si brillamment illustré Latium. Après en avoir longtemps discuté avec Romain, après avoir parlé eaux-fortes, gravures de Gustave Doré, L’enfer de Dante, je lui ai proposé de regarder le site d’une artiste (à mon sens) très douée : Anouck Faure.

https://anouckfaure.com/

Puis quelques mois plus tard, nous nous sommes rencontrés tous les trois.

Quand est-ce que ça sort ?

A priori, en septembre 2021.

(Entre le cinquième et sixième confinement ?

A l’échelle de l’Univers, cette crise n’est rien ou presque, même pas la première lettre du premier mot du livre qu’on ouvre pour se changer les idées…)

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