Hell is coming.
Le jour où je reçois la traduction du tome 2, toujours par Patrice Louinet, j’aperçois dans les couloirs d’Albin Michel (si calmes à huit heures du matin) un carton de jeu d’épreuves non corrigées du tome 1 (en librairie le 26 septembre). 540 pages de magie et de batailles (aucun mensonge sur la marchandise 😉
La couv est très décevante… (ok, je rigole, rhoolala !)
c’est trés bien, ça fait littérature blanche et permettra de gagner en respectabilité ….;-)
Ce sera achat Jour-J pour celui-là, je l’attends de pied ferme.
Petite question que je me suis toujours posée: ce bouquin,,comme d’autres, étant divisé en deux, qui décide du moment où se fera cette césure ? L’auteur donne son avis ? L’éditeur coupe « simplement » à la moitié du texte ? Concrètement, ça se passe comment ?
Non, on ne fait pas comme on veut.
Pour Mage de bataille c’était assez simple, le roman est en quatre parties.
Donc ça faisait deux et deux. C’est Peter qui a suggéré la césure ; il aurait préféré que ça soit publié en un seul tome, mais c’était vraiment pas possible. Le tome 2 est sensiblement plus long que le tome 1.
Pour Anatèm, c’était nettement plus compliqué. Le livre est divisé en 13 chapitres plus un glossaire, plus 3 annexes. On a fait 7 parties (tome 1), puis 6 parties et l’ensemble glossaire / annexes. J’ai proposé cette césure à Neal Stephenson qui l’a acceptée. Le tome 2 est sensiblement plus court que le tome 1, ce qui est préférable pour de bêtes raisons comptables / commerciales, un tome 1 se vend toujours davantage qu’un tome 2.