Janvier : Émissaires des morts d’Adam-Troy Castro
« En fin 2020, Gilles Dumay m’a proposé un exemplaire d’Émissaires des morts à chroniquer, j’ai lu vite fait le résumé avec « Space Opera », « Corps diplomatique », « Intelligence artificielle », et mon bingo de la SF-Pas-pour-moi a fait ding-ding-ding et j’ai dit « non merci, bonne journée ». Puis, au fil des mois je voyais passer des tweets et chroniques enthousiastes de plein de monde sur cette série, et j’me suis demandé si j’avais pas loupé un truc. Alors je l’ai acheté. Et oui, j’avais loupé un truc. » La critique de l’Ours inculte.
Février-mars : Gnomon de Nick Harkaway
« Deuxième sortie de l’année pour Albin Michel Imaginaire, Gnomon est aussi, sans doute, l’une des publications les plus ambitieuses de la jeune collection. Gnomon est l’œuvre de Nick Harkaway, nom de plume de l’écrivain, essayiste et scénariste anglais Nicholas Cornwell, fils de John le Carré. Sa traduction, que l’on qualifiera sans emphase de magistralement stupéfiante, a été assurée par Michelle Charrier dont nous avions déjà eu l’occasion d’admirer récemment le travail pour la série Trop Semblable à l’éclair d’Ada Palmer (Le Bélial’, 2019). » L’Epaule d’Orion.
Avril : Les Maîtres enlumineurs de Robert Jackson Bennett
« Unanimement salué par le public, ce premier tome des Maîtres enlumineurs est un vrai petit bijou qui possède toutes les qualités requises d’un bon roman de fantasy : des personnages fouillés et attachants, une intrigue trépidante, un système de magie simple et élégant, sans oublier un univers prometteur qu’on ne demande qu’à explorer plus avant. Un ouvrage à ne pas rater ! » La critique de Boudicca sur le Bibliocosme.
Mai : Demain et le jour d’après de Tom Sweterlitsch
« Demain et le jour d’après n’a pas à rougir de son statut de premier roman. Portrait d’une Amérique perdue dans une spirale de libéralisme carnassier et d’ultra-violence, l’œuvre de Tom Sweterlitsch cogne dur et sec. Derrière la noirceur de son récit, le roman n’oublie pourtant pas l’affect et l’homme égaré dans la folie et la mélancolie, offrant à cette histoire un côté aussi poétique que tragique. » La critique de Nicolas Winter sur Just a word.
Juin : La Troisième griffe de Dieu (Andrea Cort tome 2) d’Adam-Troy Castro
« Au final, sans grand suspense, ce tome 2 est également un coup de cœur. J’adore le personnage d’Andrea Cort et l’univers impitoyable que nous présente l’auteur. Un polar spatial qui se lit tout seul : suspense, intrigue, c’est à la fois déjà vu et en même temps complètement innovant. Le style d’Adam-Troy Castro est accessible et donne à son livre un aspect page-turner que je vous recommande très très fortement. » La critique de Chut maman lit.
Septembre : La Nuit du faune de Romain Lucazeau
« De Latium, j’avais dit : « Si Romain Lucazeau publie quoi que ce soit d’autre, j’achète sans la moindre hésitation. Parce que si pour un premier roman, on frôle le chef-d’œuvre, m’est avis qu’au deuxième, troisième au pire, on ne fera pas que le frôler ». Eh bien mon pressentiment était le bon, car La nuit du faune est bel et bien un authentique chef-d’œuvre, dépassant de très loin tout ce que la SF française a jamais pu produire, et projetant son auteur, tel un javelot tiré de la main d’un dieu, directement au panthéon de la Science-Fiction mondiale, grands-maîtres anglo-saxons y compris. » La critique du Culte d’Apophis.
Octobre : Widjigo d’Estelle Faye
« Avec Widjigo, Estelle Faye signe un de ses meilleurs romans à ce jour. Un roman de monstres très prenant, glaçant et très bien écrit à l’ambiance sombre et oppressante. Widjigo est un véritable roman fantastique qui joue avec son lecteur en prenant appui sur les légendes et l’Histoire. Alors n’hésitez pas une seconde et embarquez pour les brumes de Terre-Neuve, royaume du Widjigo. » La critique de Célinedanaë, reine du Pays des cavetrolls.
Octobre : Le Retour du hiérophante (Les Maîtres enlumineurs tome 2) de Robert Jackson Bennett
Les péripéties s’enchainent, les personnages de Sancia et de ses potes sont extrêmement attachants, et si vous ouvrez le bouquin, prévoyez quelques jours où on vous laisse en paix pour avaler les 600 pages. […] Vivement le troisième. » La Critique de Jean-Marc Laherrère / Actu du noir.