On pourrait faire une liste à la Prévert des influences et des inspirations de Robert Jackson Bennett pour ce roman (de Twin Peaks à la Twilight Zone en passant par Stephen King, Neil Gaiman, Ira Levin et Lovecraft). Sauf que l’important n’est pas là. Deux questions se posent en réalité. Ces influences sont-elles digérées (et l’auteur parvient-il à s’en affranchir) ? Le roman fonctionne-t-il en dehors de son cadre référentiel ? La réponse est limpide pour ceux qui ont lu American Elsewhere : « oui absolument » pour la première et « plutôt oui » pour la seconde.