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Les chiffres de ventes en librairie de mai sont connus, les chiffres de ventes numériques d’avril sont consolidées, le temps est donc venu de faire un petit bilan.
En numérique, on notera que la promotion sur Les Flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert et Quitter les monts d’Automne d’Emilie Querbalec a très bien fonctionné car ces deux titres occupent les première et troisième places du podium avec, coincé au milieu, Les Cartographes de Peng Shepherd. Donc un trio de têtes 100% féminin, une fois n’est pas coutume.
Pour ce qui est des gratuits, pas de changement depuis sa parution, c’est toujours Jean-Laurent Del Socorro avec Noir est le sceau de l’enfer qui reste le roi de la colline.
Le chiffre d’affaires est en très forte hausse vis à vis de mars 2023 et très supérieur au CA d’avril 2022.
Autrement dit : tout va bien du côté des électrons.
En librairie, la situation est peut-être un peu moins pyrotechnique (encore que…), mais elle est très saine avec des réassorts très supérieurs aux retours, presque le double. Sans grande surprise, Les Terres closes de Robert Jackson Bennett a fait un démarrage d’enfer. Suivent Les Cartographes de Peng Shepherd, en très grand forme, et (youpi) en troisième position Les Flibustiers de la mer chimique qui commencent a bénéficier d’un petit effet Grand Prix de l’Imaginaire, effet qui devrait sans doute être plus visible le mois prochain.
Dernière parution : Les Profondeurs de Vénus de Derek Künsken, meilleur roman jamais écrit sur la colonisation de Vénus, en tout cas c’est mon avis.
Prochaine parution : Jour Zéro de C. Robert Cargill, apocalypse robotique – parfum dynamite et Texas – qui se déroule avant les événements d’Un océan de rouille. La cover reveal est en approche.
Gilles Dumay, directeur d’Albin Michel Imaginaire
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