Anatèm de Neal Stephenson n’est pas un texte SF de référence en raison de son travail d’orfèvre (et ludique) sur le vocabulaire, ni de l’exposition judicieuse de concepts philosophiques propices à la réflexion ou encore de son histoire avec des trames à tiroir. Il possède tout cela, c’est un grand roman surtout parce ce qu’il s’adresse à tous les lecteurs curieux, offrant à chacun la possibilité de s’éclater au niveau de lecture choisi. Certes, le récit s’acquiert avec une certaine patience, mais quelle récompense finale !